Philippe Mialsoni qui êtes-vous ?

Je suis né le 24 juillet 1965 à Uzès dans le Gard. J’ai passé mon enfance à Marseille. Enfant, je voulais devenir pilote de chasse, pompier ou astronaute au grand désespoir de mes parents. J’ai finalement bifurqué vers la fac de droit pensant pouvoir devenir juge, avocat ou policier. En fait, rien ne s’est passé comme prévu. J’ai atterri dans une banque d’affaire Marseillaise. Puis un jour, j’ai décidé d’écrire une histoire. Je voulais y associer ma famille. J’ai donc eu une idée. Il me fallait trouver un pseudonyme porte bonheur. Philippe Mialsoni est né à ce moment. Mon nom d’auteur est composé de la reprise des deux premières lettres du prénom de mon épouse et de mes trois enfants.

Comment en êtes-vous venu à l’écriture ?

J’ai toujours eu la passion de la lecture. Mon premier livre était un dictionnaire. Chaque soir, je lisais cet ouvrage en faisant très attention de ne pas l’abimer. Je suis très vite tombé amoureux des mots. Mes comptes rendus professionnels étaient d’ailleurs parfois un peu trop littéraire. Et, un jour, je ne sais pas pourquoi j’ai franchi le pas et je me suis mis à écrire.

Qu’est ce qui vous a donné envie d’écrire cette histoire ?

Je me suis toujours posé la question de savoir ce que pourrait bien demander un personnage à son auteur. J’ai donc eu envie d’imaginer un dialogue inédit et amusant. Pour y arriver, il me fallait construire une histoire qui me ressemble.

Pourquoi vous avez choisi ce titre ?

Ce titre m’est venu à l’esprit comme une évidence. Le parc Monceau étant un élément essentiel de l’histoire.

Quel est le message que vous voulez transmettre à vos lecteurs ?

Ce livre raconte l’histoire de deux hommes dotés d’une exigence de liberté et de fantaisie immense dans un monde où la médiocrité, le conformisme et l’indifférence règnent en maîtres. Leur histoire ne sert pas de prétexte afin de délivrer un éventuel message. Il revient à chaque lecteur de s’approprier ce roman et de réécrire l’histoire.

L’amour est omniprésent dans votre histoire. Quelle est votre conception de l’amour ?

L’amour sous toutes les formes qu’il s’amuse à revêtir demeure incontestablement le fil conducteur de mon roman. L’amour est essentiel dans notre quête d’un équilibre toujours fragile mais nécessaire. En ce qui me concerne, l’amour de mes parents, de ma femme, de mes enfants, de ma famille et de mes amis m’ont aidé à devenir qui je suis aujourd’hui bien plus que tous les livres que j’ai pu lire.

Que trouve-t-on dans votre bibliothèque ?

Vous y trouverez énormément de romans mais également des livres d’histoire, des albums d’Astérix, de Léo Loden sans oublier bien sûr des ouvrages sur Marseille.

Quel livre emporteriez-vous sur une île déserte ?

J’emporterai mon vieux dictionnaire. Cet ouvrage extraordinaire m’a accompagné pendant toute mon enfance. J’ai pu grâce à lui découvrir le monde et même l’univers. Si on me le permet, j’emporterai également « Belle du seigneur » d’Albert Cohen. Ce livre magnifique au style sublime demeure incontestablement mon livre préféré.

Quels sont vos projets ? Avez-vous un nouveau roman en tête ?

J’ai déjà commencé l’écriture d’un second roman. Je ne tiens pas à vous en parler pour le moment. Tout ce que je peux vous dire, c’est que ce ne sera pas la suite de mon premier roman.

Un dernier mot ?

Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont soutenu et aidé, de près ou de loin à la réalisation de ce livre.