Voici un extrait de « Ce dont sont faits nos rêves »:

Une pluie diluvienne vient d’envahir la gare Saint-Charles et commence à déferler vers le boulevard National. Le décor est apocalyptique. Le ciel est gris. L’atmosphère de la même couleur. La gare est déserte. Le silence est total. Les taxis pris d’assaut ont tous disparu. Plus aucune voiture ne circule. Il en est de même pour les bus ou le tramway qui viennent de s’immobiliser en plein milieu des Réformés. Quant aux trains, abandonnés à leur sort, ils semblent visiblement dépassés par les évènements. Les quelques voyageurs, laissés sur le carreau, slaloment, tant bien que mal, entre les flaques d’eau à la recherche d’un abri de fortune. C’est le sauve qui-peut, la grande fuite, la débandade. Les pompiers, submergés d’appels, sont débordés par la situation et les demandes d’interventions ne cessent d’augmenter. C’est de la folie. Pour l’instant, aucun blessé grave n’est à déplorer mais jusqu’à quand ? De la gare au boulevard Longchamp, tout le quartier semble abandonné et désemparé face à cet épouvantable naufrage. De ce lieu si animé d’ordinaire, il ne reste plus qu’un espace dépeuplé et étonnamment silencieux. C’est le chaos, le carnage, l’apocalypse. Il est inutile de résister davantage à l’évidence. La fin du monde approche. Il y aurait de quoi en perdre la raison.

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Voici un extrait de « Au parc Monceau »:

Je m’appelle Arthur Leroy. Non, ce n’est pas une blague. C’est bien mon nom. Après tout, c’est un nom comme un autre. Dans ma famille, nous sommes flics de père en fils. Et je suis fier d’avoir respecté cette tradition familiale au grand regret de mon épouse, Pauline. À ses yeux, cette profession n’est pas, mais pas du tout, compatible avec une vie de famille « normale ». Ce serait même un obstacle nous empêchant d’avoir une vie intime épanouie. Alors lorsque vie privée et vie professionnelle ne font plus bon ménage et que les solutions sparadrap s’avèrent inefficaces, la conclusion s’impose d’elle-même. Je me devais de changer de métier si je désirais me redessiner une vie plus apaisée. J’ai d’ailleurs eu droit à une attaque en règle de ma petite Pauline à ce sujet :
— Comment peux-tu avoir envie de continuer à être flic de nos jours ? Ne penses-tu donc jamais à moi ou aux enfants ?
— Je ne t’ai jamais rien caché, me semble-t-il. Je suis flic, ce n’est pas comme si j’avais une vie.
— Arthur, tu n’es pas drôle. Si tu nous aimes…change de métier…

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